Sur la partie de l’Hôtel-Dieu libérée par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP), notre projet porte une ambition simple : renouer le lien entre les Parisiens, la cité et son île. Nous avons voulu réintroduire sur l’Île de la Cité, les composantes essentielles d’un véritable quartier parisien : des logements, de l’activité économique, des commerces et des services de proximité. Nous avons souhaité en faire une destination, un lieu où l’on se rend, sûrs d’y trouver une offre inédite dans un cadre exceptionnel. Cette nouvelle ambition et l’arrivée d’un nouveau public, de résidents, de travailleurs et de visiteurs, implique de repenser radicalement le fonctionnement du lieu.

Le premier enjeu fut d’ouvrir l’édifice sur ses trois faces. Ces trois ouvertures, permettaient d’abattre la barrière symbolique qui faisait de cet édifice, très logiquement au regard des principes de l’architecture hospitalière, un clos et une enclave urbaine. Sur le parvis de Notre-Dame, plus que l’ouverture, nous visions la transparence qui permettait aux passants de voir immédiatement la transformation fonctionnelle des lieux, derrière la stabilité architecturale du bâtiment rénové.

Exploiter le site et réintroduire de l’urbanité parisienne rend le lieu ouvert et accueillant. Pour cela, nous ouvrions le socle à tous et nous créons des circulations nouvelles à l’intérieur de l’Hôtel-Dieu qui exploitent pleinement le potentiel des cours et des allées, dans un esprit ludique.

Que le visiteur vienne se restaurer, faire des courses, flâner, travailler ou qu’il regagne son logement, le projet Paradis recrée le plaisir de circuler.