Le projet se présente comme un ensemble de volumes disposés de façon aléatoire sur un paysage modelé, divisé en une zone végétale et une zone minérale.
En partie sud du site, deux volumes accueillent les programmes d’activité, d’enseignement ainsi que des logements étudiants. En face, est disposé un immeuble à usage de logement social, d’activité coworking et restaurant. Ensemble, ces immeubles délimitent l’espace de circulation réservé aux mobilités douces qui relie la gare de Rosa-Park à la rue d’Aubervilliers. En partie nord du site, deux immeubles forment, avec l’immeuble de logement social, un ensemble résidentiel autour d’un jardin. Les toits accueillent des terrasses abritées, terrasses végétalisées sur le principe de carrés potagers, terrasses privatives ou encore ferme urbaine.
Tous les pieds d’immeubles accueillent des activités : restaurants, ateliers et espaces d’exposition, job center, espace coworking, école du numérique, crèche associative.
Constitué d’une paroi périphérique porteuse et d’une paroi centrale, le principe structurel mis en œuvre dans ce projet, autorise une complète réversibilité des immeubles, de logement en bureau par exemple.
Au plan structurel, les immeubles à usage de logement sont conçus entièrement en bois selon le principe de caisson, utilisés tant en plancher qu’en façade. Les immeubles à usage d’activité sont quant à eux réalisé en structure béton afin de supporter les activités d’atelier et de ferme urbaine.
Au plan environnemental, ce projet trouve sa performance environnementale à différentes échelles. A l’échelle urbaine de par la mixité des lieux, des fonctions et des usages qui sont proposés et permettant de créer un lieu de vie animé dans un cadre apaisé. Le cœur d’îlot, sans circulation automobile, est protégé des nuisances sonores et des vents dominants. A la dimension très urbaine et minérale du mail qui longe l’immeuble d’activité, répond une forte présence du végétal autour des immeubles de logements, pensé comme refuge de biodiversité. A l’échelle des bâtiments, qui eux aussi introduisent la notion de mixité d’usages et qui par leurs qualités intrinsèques répondent aux grands enjeux environnementaux.