Entouré par les forêts des portes de la Sologne, le domaine de Villiers, construit en 1856, était dans un état proche de l’abandon.
Le projet a été abordé dans un esprit de développement durable. L’indépendance énergétique a été rendu possible par l’optimisation de l’exploitation de la forêt et l’isolation, conçue de manière à ne pas altérer l’architecture, s’est concentrée sur les 2 niveaux supérieurs.
Les circulations, traitées au moyen de trois nuances de gris, ont été repensées afin d’améliorer la lisibilité des espaces. Au rez-de-chaussée, les ouvrages ont simplement été restaurés. En revanche les espaces des niveaux supérieurs ont été totalement modifiés afin d’accueillir 12 suites et chambres, 12 salles de bains, ainsi que les locaux techniques et de rangement nécessaires.
Les éléments de décor apportent la couleur dans les espaces selon des jeux ton sur ton qui résonnent avec les nombreuses œuvres d’art présentes sur les murs. Le mobilier a été dessiné par les architectes ou a été choisi pour ses lignes en résonance avec celles du château, quel que soit son époque et son origine.
Les communs sont organisés en U. L’aile Est, côté château, accueille les logements destinés aux gardiens et aux employés de maison, l’aile centrale accueille le débotté et l’aile Ouest abrite les locaux destinés aux rabatteurs, les chambres froides, les garages et locaux techniques.
Forêt, étangs, chemins, élevage et cultures ont été traités. Les clôtures, les allées, l’éclairage et les plantations ont été redessinés par les architectes et le paysagiste.